Le quartier en tant que critère d'acquisition immobilière
Aujourd'hui, la recherche d'un bien immobilier est plus affinée et les acheteurs vont au delà de la simple
opposition entre quartiers. Ainsi, contrairement à la précédente décennie, les quartiers n’ont plus un si grand écart de prix.
Un quartier devient branché à cause de la population qui s’y installe (ex. l'afflux de britanniques dans le Vieux-Nice) ou suite à de nouvelles infrastructures (hausse des prix sur tout le trajet
du nouveau tramway). En outre, l'arrivée d'une nouvelle population génère la création d'écoles, de boutiques, de restaurants ... et peu à peu, le quartier "populaire" peut devenir "tendance".
Dans un précédent article, nous avions évoqué le rajeunissement des acheteurs, un phénomène sensible qui a un
vrai impact sur les choix géographiques : en effet, les jeunes n’ont pas forcément l’envie ni les moyens d'acheter dans un quartier huppé. Et la poursuite du phénomène de "centrifugeage" des
acquéreurs vers des secteurs toujours plus éloignées des centres urbains, entraîne une augmentation brutale des prix de l’immobilier de ces zones géographiques auparavant délaissées et
sous-évaluées, telles l'Est et le Nord de Nice ou l'arrière pays.
Le choix du quartier reste malgré tout un élément important pour beaucoup d'acheteurs tels que les retraités ou les étrangers. Ils savent où ils veulent investir (généralement le Centre de Nice
et à proximité de la Promenade des Anglais, pour avoir toutes les commodités sous la main) et restreignent le secteur de recherche à un quartier (Musiciens, Baumettes, Mont-Boron, Cimiez ...), voire à quelques rues d'un quartier, quitte à réduire leurs prétentions sur la surface habitable ou
les prestations de l'appartement.