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Publié par Serge

Greve-service-public.jpg

 

Si le droit de grève a été une avancée sociale lorsqu'il a été créé, les grèves à répétition des services publics sont devenues insupportables, moralement et économiquement. Et que les journalistes et sondeurs ne viennent pas nous dire qu'une majorité de français soutient ce type d'action ou a de la sympathie pour les grévistes !

Tous ceux qui travaillent dans la vraie vie - pas dans le monde de bisounours des fonctionnaires, politiques et syndicalistes - en ont ras-le-bol.

Jeudi 23 septembre 2010, chers usagers du service public, vous n'aurez pas de courrier, vous ne pourrez pas prendre votre bus, tramway ou train pour vous rendre à votre boulot, vous devrez vous occuper de vos enfants qui n'auront pas classe … et si vous utilisez votre voiture, vous serez bloqués dans le centre ville par des troupeaux bigarrés.

En fait, depuis trop longtemps, le service public se fout complètement du public, c'est-à-dire de vous, de nous. L'intérêt général qu'il est sensé servir passe bien après des intérêts corporatistes d'un autre age.

Quant au sujet de la réforme des retraites qui motive (est-ce bien la vraie raison ?) ce mouvement de grève, il est bricolé de façon minimaliste et ringarde par nos gouvernants, alors que le système est condamné à une faillite à terme. C'était pourtant le moment idéal pour une réforme moderne des retraites, une réformé adaptée au mode de vie et de travail actuels. Je vous invite, à ce sujet, à lire une note de Pascal Salin, publiée en janvier 2005, ainsi qu'un excellent article de Jacques Julliard publié au NouvelObs en mai 2010.

C'est aux citoyens de décider du type de retraite (répartition ou capitalisation) pour lequel ils souhaitent cotiser, mais aussi de l’âge de leur retraite, en fonction de l'épargne retraite constituée. Les citoyens ont tort de faire confiance à l'État (et aux syndicats) en lui laissant faire ce choix à leur place. Les temps de crise que nous traversons devraient permettre aux citoyens d'ouvrir les yeux et de reprendre la main sur des décisions aussi importantes pour leurs vies.

 

 

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R
<br /> <br /> un économiste a déclaré "il faut arreter de croire que l'on va s'en sortir parceque, demain, il y aura de la croissance ... Nous sommes au bord du chaos économique, et la priorité est de purger<br /> le système" Philippe Dessertine à VSD<br /> <br /> <br /> l'Etat doit dès maintenant tailler sérieusement ses dépenses publiques qui enfoncent l'économie, découragent l'initiative ... les contribuables sont au bord de l'asphyxie <br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> merci Charline (joli prénom!) de votre intervention; je ne connaissais pas cette superbe citation de Chateaubriand et je vous en propose une autre assez instructive, écrite en 1850 par Frédéric<br /> Bastiat :<br /> <br /> <br /> "pendant que le peuple français a devancé tous les autres dans la conquête de ses droits, ou plutôt de ses garanties politiques, il n’en est pas moins resté le plus<br /> gouverné, dirigé, administré, imposé, entravé et exploité de tous les peuples"<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> je ne vis pas à Nice mais j'ai adoré votre réponse Serge, j'approuve totalement votre analyse sur ce sujet de la réforme, et je me rappelle que Chateaubriand disait déjà à son époque que les<br /> français "n'aiment point la liberté, l'égalité seule est leur idole".<br /> <br /> <br /> Une minorité manifese au nom de cette soit-disant égalité mais en réalité au nom de corporatismes. regardez un peu le pragmatisme des syndicats allemands, plus puissants que les syndicats<br /> français et surtout avec une vraie vision de l'intérêt général et une compréhension de l'économie. En France, on croit encore que c'est l'Etat qui crée des emplois, mais c'est fondamentalement<br /> faux, même les communistes chinois et cubains l'ont compris.<br /> <br /> <br /> a+<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> c'est une phrase de Coluche si je ne m'abuse, il nous manque terriblement pour son regard sur notre société de zombies<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> les syndicalistes et les fonctionnaires, ils ont tellement l'habitude de ne rien faire, que lorsqu'ils font la grève ils appellent ça une<br /> journée d'action<br /> <br /> <br /> <br />
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